Lorenzo

Sommaire

  1. Présentation du collectif DataPaulette et Audrey Briot
  2. Présentation du contexte
  3. Le scénario choisit
  4. Le provotype avec le circuit Arduino
  5. L’atelier

1.

Data Paulette 

Audrey Briot est une membre du collectif Data Paulette. Elle est diplômée en design textile de l’ENSAMAA et Duperré. Grâce à cela, elle a apprit des savoirs-faire techniques. Un stage dans un hacker space lui a ensuite donné l’occasion de mêler technologie et artisanat. Le collectif a été créé en 2014 et a prit place dans des hackers space pour une ouverture au public. Il part de ce principe de mêler des techniques artisanales comme le tissage, la broderie, la teinture naturelle ou encore le tricotage à des notions numériques pour avoir au final des textiles interactifs. Le collectif intervient dans plusieurs comme par exemple la tapisserie avec le projet Quantified Epopee, le milieu cosmique avec le projet Listening Space ou encore l’organique avec Stymphalian Birds. Des projets expliqués par la suite. 

Un des enjeux de Data Paulette est aussi d’établir des ateliers avec des lycéens, des étudiants, des jeunes dans des quartiers défavorisés pour toucher un maximum de public et faire découvrir  leur démarche créative. Par exemple, un atelier a été mit en place avec des lycéens qui ont retranscrit des selfies d’eux sur un textile tricoté: encore une fois, les selfies qui sont dans l’air du temps croisent l’artisanant avec du tricot. Une représentation nouvelle à grande échelle a donc été opéré pour que ces jeunes s’aperçoivent des divers techniques qui existent, du travail du collectif et surtout, le partage des savoirs. Un autre projet a consisté à retranscrire les échanges personnels des jeunes présents pendant l’atelier en langage ASCII sur du textile tricoté à des machines trafiqués. L’enjeu était de faire découvir la technique du tricot mais aussi de créer une écharpe, par exmple, totalement codé et que seule une personne qui connait le langage ASCII peut déchiffrer. 

Dans le cadre de notre projet sur «L’avenir de la connaissance», Audrey Briot intervient pour la création d’un provotype ayant pour but d’établir des interrogations et une réfléxion sur le thème. Ce provotype serait un textile ou du papier intéractif: au toucher, un son (ou plusieurs) est émit comme pour leur projet Quantified Epopee. L’intégration d’un système éléctronique rentre dans les enjeux de Data Paulette et nous faire découvrir de nouvelles techniques de création. 

 QUANTIFIED EPOPEE

Ce projet concerne les anciennes tapisseries chevaleresques: le collectif s’est associé à Mobier Paris (ancienne tapisserie royale) et a inséré de l’éléctronique dans un monde assez vierge de technologie et bloqué aux techniques artisanales. Ils ont considéré que les chevaliers contemporains étaient les militaires: à partir de cela, ils ont collecté des post Facebook d’un militaire qu’avait en ami Audrey Briot (des images, le profil, des sons de vidéos, les différents lieux où poster le militaire) et ont créé une tapisserie à partir de toites ces données. L’objectif était de démontrer que les soldats ne respectait pas forcément les règles de discrétion de l’armée Française et que nous pouvions avoir facilement accès à des informations via un profil Facebook d’un soldat. Le dispositif est simple: des images prises du compte sont mit sur la tapisserie ainsi qu’un itinéraire retraçant le parcours du soldat. Ensuite, par le toucher, des sons sont émit: on peut y entendre les sons d’une arme qui étaient présents dans une vidéos postées ou encore des bruits de soirées car celui-ci était DJ le week-end. Au fur et à mesure des bruitages et des informations visuelles, on apprend à connaître le jeune soldat. Deux techniques opposés sont donc combinées: la finesse et la connaissance de Mobier Paris et un dispositif éléctronique de Data Paulette pour une plus grande compréhension de l’objet. 

       LISTENING PLACE

Ce projet d’Audrey Briot avec une chercheuse américaine, Afroditi Psarra, spécialisée dans le monde cosmique. Ensemble, elles essaient de capter les ondes des satellites NOAA (météo) qui produisent des images en permanence par interférence radio afin de communiquer avec des personnes en pleine mer par exemple. Ces satellites ne sont pas les seuls puisque nous sommes entourés de satellite et parfois, des «lancées de satellites» ont lieu. Audrey estime que dans quelques temps, «le ciel sera en permanence animé» avec l’échange et les trajets des millions de satellites (comme le lancement de la 5G). Une antenne à partir de textile a été mise en place pour que le corps devienne antenne. Plusieurs test ont été réalisé avant de pouvoir bien capter ses ondes à des endroits différents. L’antenne créée devient alors recepteur et mémoire d’une image traduite visuellement par la suite par un logiciel. Des tzchniques artisanales sont encore présentes pour la création d’antenne/textile et l’utilisation de la technologie est primordiale pour la traduction des ondes reçues sur l’ordinateur. 

STYMPHALIAN BIRDS

Ce projet d’Audrey consiste à prendre des plumes d’oiseaux (matière organique) et les rendre conductrices afin de les utiliser pour intéragir. Ces intéractions sont de l’ordre sonore: à chaque toucher des plules, celles-ci émettent un son. Pour cela, un procédé chimique chargent en carbone les plumes qui deviennent, après immersion dans le mélange, noires: signe de chargement en carbone. Les plumes peuvent aussi être forement déteriorées, ce qui intéresse Audrey dans ce projet, c’est le défi technique que cela représente ainsi que tous les test qui va l’amener à un résultat qui lui plaît. C’est aussi de prendre de la nature puis de transformer ces éléments en outils pour son travail. Des nouveaux matériaux sont donc créés et utilisibales pour divers projets. Elle teste beaucoup de matières organiques pour les rendre combustibles: un vrai travail d’éxpérimentation a lieu. 

2.

Olivia Dulud est conseillère dans le rectorat de Versailles. Elle a reçu une formation de CPE (Conseiller Pédagogique d’Éducation) puis de Chef d’Établissement mais aussi de Professeur des Écoles puis Maître formatrice. Olivia a eu un parcours singulier lors de ses études car elle était sans cesse en échec scolaire, elle ne trouvait pas sa voie. Son objectif est d’élaborer des outils contre le harcèlement. 
L’équipe de protection est une équipe pluridisciplinaire car elle intègre plusieurs corps de métiers (policiers, gendarmes, enseignants, psychologues,etc.). Cette équipe a été créé suite une agression au couteau qui a eu lieu sur une professeur. Leur but est de s’intéresser aux situations critiques comme un décès (élèves, parents, professeurs), mais aussi de travailler à la prévention des violences que ce soit entre les élèves, avec les parents ou même dans les équipes enseignantes. Le but de cette équipe est de ne pas prendre la place des autres, de rencontrer des personnes différentes mais toujours en favorisant l’égalité des chances. Il faut donc apprendre à vivre ensemble, dans un groupe, et toujours prendre en compte l’individu dans le groupe. La parole de l’élève est à prendre en considération, il s’agit d’être à l’écoute et de ne laisser personne de cotés. 
Le cyber-harcèlement est souvent dû à une rivalité qui a été créée entre plusieurs bandes. Cela résulte de compétences psychosociales dans lequel il faut intégrer le respect d’autrui. L’application « fait-établissement » permet de faire remonter et dénoncer les violences mais aussi afin d’essayer d’anticiper ces montées de violences afin qu’elles n’atteignent pas un point ingérable. 
L’intelligence collective et les partenariats permettent de se renseigner et d’être actif sur un sujet bien précis afin de pouvoir répondre de manière claire et de régler au mieux les problèmes. Comme par exemple pour les inégalités filles/garçons, le harcèlement, etc. Il faut donc toujours être bien renseigné et faire attention aux nouveaux cas qui peuvent apparaître. Cependant les violences peuvent aussi être caractérisées par des micro-violences comme des petites bousculades, mais il faut agir dès la petite ampleur afin que celle-ci ne s’alimente pas et reste gérable. Il existe différents niveaux de gravité selon les situations : niveau 1 – micro-violences (fait préoccupant ne nécessitant pas de transmission), niveau 2 – parents qui s’introduisent, violences, menaces (fait grave), niveau 3 – faits gravissimes. Pour les niveaux 2 et 3, sont alertés l’IA-Dasen, le Recteur, le référent justice, l’équipe mobile de sécurité. Si le fait est jugé suffisamment grave, le Ministère peut être alerté. L’équipe est chargée de répondre dans les 48 heures maximum (charte MARIANNE) afin de venir en aide et de résoudre ces violences. Cependant il est difficile d’agir lorsque les violences sont malheureusement la depuis trop longtemps. 
La gestion de crise peut se résoudre de différentes manières mais il y’a toujours des moments où ça ne se passe pas comme prévu comme l’effet tunnel : les émotions prennent le dessus et la personne devient donc fermées face à ce que peuvent lui dire d’autres personnes. Ces personnes deviennent donc vite perdues avec toutes ces émotions. 
Cependant il ne faut pas pour autant diaboliser le numérique et les effets que celui-la a sur nous car cela amplifie simplement les problèmes qui sont déjà existant (harcèlement, etc.). Olivia serait totalement partante par exemple de lancer l’apprentissage scolaire avec l’aide du numérique mais pour cela , il faudrait tout d’abord former les professeurs. 
L’équipe souhaite donc accompagner plutôt les équipes que les individus. Depuis le confinement, il y’a 50% d’appels en plus car malgré le premier confinement qui a plutôt eu des aspects positifs concernant le comportement de certains, lors de l’annonce du second confinement, certains on ressenti comme un détachement, et Olivia nous parle d’un besoin de l’autre qui ne peut malheureusement se résoudre car les distanciations sociales nous privent de ces moments. Selon Olivia, être privé de cette proximité peut provoquer/ déclencher chez certains une forme de violence. 
Concernant les connaissances, Olivia nous dis qu’elles ne sont pas forcément à savoir par coeur, qu’elles viennent aussi par le biais de l’apprentissage. 
Pour finir, Olivia nous décrit son équipe comme une équipe soudée, et blindée malgré tout afin d’éviter d’être trop atteints par les problèmes qui les entourent. Il faut savoir se dire STOP et mettre des barrières entre l’environnement du travail et celui de la famille car au quotidien cette équipe ne voit finalement que des gens qui vont mal, et heureusement, un service de psychologie est à leur écoute afin de pouvoir les aider dans certains moments difficiles.

Dans un futur proche, il y’aura de plus en plus de plateformes pour soutenir et travailler sur le harcèlement. Il ne faut pas hésiter à travailler avec les jeunes car les jeunes sont l’avenir. Il faut les écouter. Les jeunes sont les nouveaux moteurs qui sont engagés contre le cyber-harcèlement. Il faut sans cesse être dans une dynamique de prévention afin de contrer au maximum les cas de cyber-harcèlement . 
Aujourd’hui, avec le numérique tout le monde détient le savoir, alors qu’auparavant, seuls les enseignants le possédaient. Il faut donc essayer d’imaginer une nouvelle manière de travailler avec les élèves avec un apprentissage actif et davantage d’enseignants qui auront une place mobile est non stagnante comme celle que l’on peut retrouver aujourd’hui. 
La classe puzzle : cette classe consiste à faire travailler un groupe sur un savoir en particulier, et par la suite, ce groupe proposera les recherches réalisées à un autre groupe d’élèves. Chacun apprends par là la résolution d’un savoir, et cela est très symbolique ! La classe inversée souhaite elle aussi rentrer dans la culture de l’enseignement. 
Avec la situation du confinement, les enseignants ont été « contraints » d’utiliser le numérique. Cela à fait réagir et à permis de créer des formations pour les enseignants afin de les former davantage au numérique. Cependant, il est impossible que les cours ne deviennent totalement en Visio, il faudrait envisager une répartition en 50/50 (moitié Visio-moitié présentiel). Les cours pratiques se passeraient en présentiel tandis que les cours théoriques pourraient eux se passer en distanciel via la Visio. Cependant, les enseignants reprochent au numérique d’avoir perdu le contact avec certains élèves durant cette période de confinement. 
Il faudrait envisager plusieurs dispositifs afin de sensibiliser davantage au harcèlement. Certains groupes de lycéens viennent à travailler sur le cyber-harcèlement de leur plein gré. Ils créent des outils de prévention, lancent des campagnes du « non au harcèlement » avec des vidéos/ affiche pour représenter sensibiliser à ce sujet. 
Les recherches disent que ce qui accentue le harcèlement c’est la différence. Les groupes se forment malheureusement par rapport aux normes actuelles (le style vestimentaire, l’origine sociale, etc), majoritairement au collège et moins au lycée car on devient plus grand et on arrive à se différencier naturellement. Il faudrait travailler dès tout petit sur la différence afin d’accepter plus rapidement et donc diminuer peu à peu le harcèlement. Il faut accepter la différence et en faire une force.
Plus on vieillit et plus les cas de harcèlement deviennent graves et prennent une plus grande ampleur. Les situations deviennent plus graves de la 4ème à la 3ème. Selon les chercheurs, il y’a une prise de maturité, un réel but et une réelle attention de blesser la personne en face. Globalement le harcèlement se manifeste davantage au collège qu’au lycée. Les choses se régulent au lycée, cela peut provenir aussi d’adultes malveillants. Au collège on se cherche… Au lycée, on maitrise un peu plus les réseaux sociaux, au collège on pense les maitriser alors qu’en fait pas du tout. Volonté de se sentir adulte dans la période de l’adolescence. Aujourd’hui, il faut faire très attention aux réseaux de prostitution qui se mettent chaque jour un peu plus en place. 
Malheureusement, aujourd’hui on retrouve de plus en plus souvent de cas de harcèlement dans les classes de CM1/CM2 car les élèves d’aujourd’hui ne sont pas ceux d’il y’a 10 ans. Ils ont davantage accès aux réseaux sociaux, aux utilités des différents téléphones, etc. Désormais, on retrouve 12% de harcèlement en CM1/CM2 contre 10% au collège. 
Le domaine d’intervention est très variable, mais reste quand même majoritaire au collège ainsi qu’au lycée.
L’équipe est constituée de psychologues, d’enseignants du second degré, de CPE, des AED, de gendarmes, de policiers, etc. Le personnel est souvent constitué d’anciens retraités de leur fonctions. L’équipe n’intervient jamais aux côtés des élèves, mais plutôt aux cotés des professionnels. Il faudrait davantage mobiliser les AED pour les problèmes comportementaux.
Le numérique pourrait devenir un lieu d’humanité, de partage, pour s’enrichir les uns les autres; se rendre service en associant les anciennes technologies et les nouvelles, travailler le respect de l’autre. Il faut être fort avec l’autre et non sans l’autre, le numérique pourrait nous aider et nous permettrait de nous rapprocher. 

En partant de cette étude d’une professionnelle, le but était de créer un provotype pour une journée de médiation avec les premières années de notre formation. Ce provotype serait présenté sous forme d’atelier afin que les élèves se questionnent sur l’avenir du savoir et sur toutes les notions que cette appellation entraîne.

3.

Scénario choisit 

Un gouvernement technophile extrême a prit le contrôle du pays, celui-ci s’apparente à une dictature. À l’école est instauré un test pour définir les différentes catégories de la population. Effectivement, en partant du principe que l’école trace l’avenir de chaque individu, l’élève reçoit à la fin la catégorie sociale dans laquelle il se trouvera tout au long de sa vie. C’est un test de résistance sur plusieurs années qui est basé sur du harcèlement physique, moral et numérique pour voir jusqu’à quel stade l’élève résiste. Sa vie deviendra un enfer: du harcèlement sur les réseaux sociaux incessant, des violences physiques et morales par des groupes crées pour cela. La vie des enfants puis adolescents sera endommagée de manière colossale. Jusqu’à que celles/ceux-ci se retrouvent complètement seuls face à tout, complètement isolés. En fonction du temps avant que la personne met avant de craquer, il peut se trouver dans la catégorie 1, celle où l’on craque le plus vite. La catégorie, où, au cours de sa vie, il n’aura pas accès à de nombreux endroits de loisir, de transports en commun et aura beaucoup moins de temps pour passer un examen, par exemple. La catégorie B, elle, est intermédiaire. Elle peut être comparée à la classe moyenne de notre population actuelle. La catégorie A est celle où l’on a tous les droits, voir même des privilèges. Ils ont beaucoup de plus de temps pour tous les examens, peuvent aller partout où ils veulent et peuvent aller à des endroits où les autres catégories n’ont pas accès. Bien évidemment, les catégories en-dessous veulent avoir accès à l’élite et essaient de détourner le système par divers moyens. Les forces de l’ordre mènent alors une vraie traque et des contrôles intensifs pour primo, avoir un contrôle total sur la population et segundo, punir ceux qui ont des faux papiers pour pouvoir vivre une vie à laquelle ils n’ont pas accès. Le gouvernement a prit la décision de brûler toutes les anciennes cartes d’identité qu’il jugeait obsolette. Il les a qualifié de «bouts de papier ennuyants sans but précis». Alors, des nouvelles cartes intéractifs ont été distribués à chaque personne de la population: déjà, pour que lors des contrôles, la police voit clairement la catégorie dans laquelle se trouve une personne puis grâce à un procédé intéractif, être au courant des dates des précédents contrôles et de ce qui a été signalé depuis. Effectivement, tout est décortiquer: les catégories 1 et 2 sont constamment contrôléés; même une simple discussion avec un inconnu sur un réseau social quelquonque peut être signalée et intérrogée. 

Ce sont les tampons de catégorisation qui sont faits avec de la peinture conductrice. Le dispositif se compose d’un système de pinces crocodile que les agents auront toujours sur eux et contrôler très rapidement une personne. Les pinces viendront toucher le tampon pour qu’une voix enregistrée pour tout le monde cite la date du dernier contrôle et si quelque chose a été signalé depuis.. Une touche est présente: un point de contact est émit. Grâce à la carte mémoire et au système qui joue de manière aléatoire 5 différents sons enregistrés, chaque carte passée entre les mains du système sera contrôlée. Un seul fil est branché sur au système puisque dans la carte mémoire, les sons seront joués aléatoirement sur une piste. 

4.

Les références :

Identité : support de justification d’identité à travers le monde et les époques (mise en page, numérotations, codes, hiérarchisation  des informations. (officiel)

Le différentes formes de carte d’identité, qu’elle soit ancienne ou contemporaine, sont diversifiés dans leurs mises en page et leurs supports. Effectivement, cet outil qui permet de justifier notre identité est officiel: des éléments textuels sont présents comme la taille, le nom, le prénom, la signature,… Tout ce qui compose notre identité. Les couleurs sont différentes en fonction des pays comme les motifs qui composent le fond. Ces motifs peuvent être des symboles, des images tramés et baissés en opacité pour la visibilité des informations textuels. Une photographie est aussi présente. La hiérarchisation y est plutôt linéaire. Des tampons sont présents sur certaines cartes pour catégoriser la population (ex. les juifs pendant la Seconde Guerre Mondiale). Ce principe m’intéresse puisque le scénario choisit est une catégorisation de la population, les tampons seraient une bonne option pour parvenir à cela. Data Paulette, dans son projet Quantified Epopee, dresse une autre forme de carte d’identité. Les éléments textuels ont été remplacés par des images, des symboles et des cartographies qui composent l’identité d’une personne. Nous avons donc plus une idée physique de la personne mais plutôt mental. Cette tapisserie représente l’identité, l’âme d’une personne. La hierachisation des éléments y est moins stricts et laisse place aussi à l’imaginatio de celui qui est devant. La lisibilité y est moins claire et donc moins «officiel». Dans le projet, on peut imaginer cette forme plutôt abstraite de la carte d’identité puisque tout sera numérisé et des liens seront possibles entre le numérique et celle-ci. 

« Chute Libre », Black Mirror : support de justification d’identité numérique.

KNIT YOU FACE, Audrey Briot

Identité pas forcément sur une carte mais sur un autre support avec une représentation physique de la personne (pas d’informattions textuels). Un représentation des éléments qui composent l’identité d’une personne. Cette représenation peut passer par le visage, l’identité physique même d’une personne. Pourquoi pas la brouiller pour laisser place aux éléments imagés cités dans la référence d’avant. Ces textiles sont aussi faits pour faire découvrir des techniques artisanales à des jeunes: une démocratisation des techniques ancestrales a alors lieu. On peut imaginer que par la suite, toutes ces techniques disparaissent au fil du temps et soient remplacées par des techniques numériques: l’identité serait alors complètement disparue matériellement parlant. Comment transcrire ces techniques de manières numériques ? en passant par la suite Adobe en donnant des effets différentes à chaque photo ? À chaque personne ? 

Exemple de tampons pour une certification

Principe aléatoire pour chaque personne (graphisme de la carte, identité visuelle). Une donnée graphique dû à l’aléatoire poir chaque catégorie ? Personnes ? 

La plaque universelle : élément d’un tampon: symbolisation de formes, d’une catégorie de la société. La plaque = pochoir ?

«Logo» pour chaque catégorie de la société comme dans le film de SF, «Divergente». 

Le provotype : Il sera sous formes de différentes cartes d’identité « du futur » avec un tampon fait à la peinture chargée en carbone. Le tampon sera ainsi, au contact de pinces crocodiles et à l’aide d’un circuit électronique Arduino, interactif. Des sons sortiront donc d’un petit haut-parleur.

Expérimentation de mises en page :

Après plusieurs expérimentations peu concluantes, j’ai choisis de m’inspirer des codes graphiques du projet de DataPaulette « Quantified Epopee ». Cette tapisserie amène une autre approche de l’identité : des éléments imagés représentent l’identité d’une personnes (ses centres d’intérêt,…). Dans mon scénario, les personnes seraient que des numéros à surveiller, pas besoin de description physique pour des numéros. Les couleurs choisis rappelle de l’univers de la sciences-fiction comme le vert qui peut faire un rappelle direct à Matrix.

J’ai donc établit une mise en page pour les cartes d’identité du futur et en a fait plusieurs :

Les cartes finales imprimées avec les tampons ont été faites. La pastille du nouveau gouvernement a été placé en Hat à droite et a été faite avec une découpeuse (je l’ai mise à une basse intensité pour que le papier soit gravé). Ensuite, la Marianne a été gravé au dos sur le plastique. Tous ces éléments donnent de la crédibilité à ces nouvelles cartes d’identité.

Les pistes audio qui seront dites au contact des tampons :

Le circuit électronique :

5.

L’atelier s’est bien passé : les enjeux du projet ont été saisi facilement et des question très intéressantes ont été posé. L’exercice que j’ai mis au point pour cet atelier est un formulaire de « fin de scolarité » à remplir. Pour chaque simulation, trois réponses étaient possibles pour les trois catégories (un jeu de rôle avait alors lieu). Chaque personne de l’atelier avait par la distribution des cartes, une catégorie attitrée et devait donc se mette dans la peau de cette personne pour pouvoir remplir celui-ci.

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